jeudi 31 juillet 2014

Crowling - Sweet Bloody Pie



Crowling - Sweet Bloody Pie

Crowling nous viens d'Avignon, et débarque avec un premier EP tout frais plein de metal dedans. On va pas s’embêter a dire que c'est du truc metal ou du metal machin, non, c'est du metal tout court, du pur jus. Les 4 furieux de la bande savent où ils vont, bien que ça soit leur premier EP, on sent l’expérience derrière les compos. Mais malgré ça, il manque un petit quelque chose pour faire décoller l'ensemble, on reste un peu sur notre faim tant au point de vue de la durée de l'EP que dans certains passages des morceaux. La production est de bonne qualité. Avec ce premier essai, l'impression est plutôt positive tout de même, le temps devrai leur permettre de trouver la formule qui rend les morceaux déjà catchy imparables. 


Metal
France

lundi 28 juillet 2014

Ad Patres - Scorn Aesthetics



Ad Patres - Scorn Aesthetics

La scène death française n'a pas a rougir des autres avec des groupes comme Benighted, Kronos, Savage Annihilation ou encore Ad Patres. Depuis le temps qu'on m'en parle, il fallait que je l'écoute ce "Scorn Aesthetics". J'ai eu l'occasion de voir le groupe à l'oeuvre il y a un moment déjà, et j'avais écouté d'une oreille distraite. Là je répare l'affront car c'est un affront à la scène que de ne pas connaitre un tel groupe. L'énergie malsaine dégagée par les compos de l'album vous donne clairement des envies de meurtres (ou du moins headbanguer sauvagement dans votre salon). Les structures et les sonorités sont typiquement death et foutrement bien pensées, dans le but de donner a chacun des morceaux une personnalité propre. La production est excellente sans être poussée à l’extrême ce qui est très appréciable. Tout les éléments sont réunis pour faire de cet album un essentiel dans votre discographie.  


Death / Brutal death
France

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Dyslocker - Kingdom Of Dys



Dyslocker - Kingdom Of Dys

Dyslocker, groupe lorrain, pratique un thrash metal efficace et sans concession. Les 8 morceaux de cet album, Kingdom Of Dys, ravirons les fans de Slayer et du Metallica de la vieille époque, sans toutefois les égaler. Attention, les gars maîtrisent leur art tout de même. Si les influences sont reconnaissables, ils savent en user mais ne pas en abuser. Chaque morceau est distinct du précédent, malgré une certaine sensation de répétition sur la fin de l'album. Chacun des instruments est mis en avant grâce a une production donnant un aspect très thrash des années 80, on est loin des trucs surproduit qui sortent aujourd'hui. Avec ce premier album, les mecs montrent qu'ils en veulent et ne sont pas prêts de lâcher l'affaire. 


Thrash
France 

samedi 26 juillet 2014

Katalepsy + Devour The Fetus + Flying Shit Machine + Human Shred @ La Belle Rouge - Joué Les Tours - Mardi 22 Juillet 2014

Nous étions peu nombreux réunis ce soir là, pour assister a une débauche de décibels brutales et sans concession. Il faut dire que le rouleau compresseur russe à moins d'une demi-heure de chez soi, ça ne se loupe pas. 

On commence la soirée "tranquillement" avec HUMAN SHRED, groupe local qui n'avait pas foulé la scène depuis un moment. Et pourtant les gars envoient le pâté dés le début (ils sont pas du se reposer pour autant), et délivre une prestation très énergique, une reprise du fœtus mourant en fin de set, et avec un frontman tout en cheveux et tatouages qui ne se fait pas prier pour bouger comme un diable. Le son est plutôt bon, et tout est en place. Une bonne mise en bouche. 

Ensuite les FLYING SHIT MACHINE débarquent, et c'est la catastrophe... Non je déconne, c'est la bonne découverte de la soirée, un grindcore des plus ébouriffant. Ça respire la bonne humeur, et l'humour salace aussi, en témoigne les samples porno au début de certains morceaux. J'en voit un qui grimace dans le coin, oui oui, toi à la guitare Hello Kitty, tu tires de ces gueules, en phase avec la prestation débridée. Les gars n'hésitent pas a venir avec le public, instruments en mains, participer à l'euphorie ambiante. Alala, vivement une prochaine fois, c'était bon. 

C'est au tour de DEVOUR THE FETUS, les chanceux parisiens qui accompagne les bouchers russes. Bon bon bon, c'est brutal, c'est carré, mais c'est moi ou on entend pas les bree bree du chanteur ? Autant les gutturals on les entends bien, mais les bree bree, pas la queue d'une cerise. Apparemment il doit y avoir des samples qu'on entend pas, les auraient ils oublié ? Malgré tout, les zickos semblent content de jouer ici et nous assomment les tympans. 

Et maintenant, mesdames et messieurs, les bouchers de Moscou, j'ai nommé KATALEPSY !!!!! Et la ce n'est plus la même ambiance, on entre dans la cour des grands, dans les méandres de l'horreur, l'apocalypse est sur le point de commencer. On a le droit a une avalanche de slam et de brutal death des plus exquis, les morceaux étant exécutés parfaitement, c'est carré, c'est propre, c'est violent. Et la froideur des monstres sur scène ajoute encore à l'ambiance lourde du moment. Le public ne se fait pas prier pour retourner la petite salle, Igor n'a pas suffisamment de place sur scène et rejoint le chaudron bouillonnant du pit. Les moments de communication sont brefs mais ils permettent de respirer un coup, juste avant de reprendre une grande claque dans la tronche. Et quand ça se termine, on en pleurerait presque (euh... faut pas exagérer non plus). Ce fut trop court, et tellement intense. Faut les faire revenir !!!


La froideur sur scène tranche avec les quelques mots échangés après le show, et hop la photo est prise. Merci aux associations Guttural Propaganda et MFest Asso pour cette soirée, et merci à La Belle Rouge d'avoir accueilli des sauvages pour leur plaisir auditif. 



Interview KATALEPSY (Décembre 2013)

lundi 14 juillet 2014

HELLFEST - Live Report

Le Hellfest, plus gros festival de metal en France, nous proposait cette année une affiche d’exception, la meilleur depuis les débuts en 2006.


Pour ma part ce ne fut pas la meilleur édition à laquelle j'ai participé, soucis techniques (téléphone bloqué, perte de mon carnet de notes), soucis de santé (une camarade à fait un malaise et nous avons fini au poste de secours), et fatigue accumulée depuis quelques temps ne m'ont pas permis d'apprécier à sa juste valeur cette éditions. Vous ne retrouverez donc pas l'ensemble des groupes prévus initialement, car beaucoup sont passé à la trappe. 

Enfin bon, c'est parti pour mes impressions sur cette éditions : 


DAY 1 


NECROBLOOD : J'arrive pour le dernier morceau du combo, difficile de se faire une vraie opinion, bien que l'attitude du groupe est bien black, chacun à sa place, pas d'effusion de jeu de scène, et ils ont un son plutôt pas mal pour un début de festival. Dommage de ne pas en avoir vu plus. 

WEEKEND NACHOS : Les Nachos débarquent et c'est une débauche d’énergie sur scène, bien grind comme on aime. Le son est excellent, et bien que la musique du groupe soit un gros bordel orchestré, on apprécie de pouvoir en profiter en de bonnes conditions. Cependant, on note a certains moments des grésillements, n'entachant pas le show mais pas très agréable. Enfin il en faut plus pour se désintéresser de la prestations des grindeux. 

CONAN : Une découverte car je n'avait pas prévu d'aller assister à leur prestation de doom. C'est pas très folichon, mais le son sous la Valley est excellent, et permet dans prendre plein la gueule, en seulement 4 ou 5 morceaux (oui, ils sont très long). Le public acclame la performance et c'est mérité. Va falloir que je me penche sur la discographie du groupe moi. 

KRONOS : C'est un show tout en fumigène et en fureur pour le groupe qui nous explose les tympans de leur brutal death. C'est bien exécuté, mais le son est un peu brouillon. On rentre dedans mais on en ressort facilement, pas le concert du siècle mais un bon moment tout de même. 

IMPIETY : La déception... Je reste 20 minutes et encore. Le son est vraiment naze, c'est moi ou il n'y a pas de basse ? Seul la grosse caisse ce fait entendre de ce coté là. Du coup on a du mal à apprécier le set. Bref, je me casse

STICK TO YOUR GUNS : Deuxième fois que je les vois, et toujours aussi cool. Leur hardcore me plait vraiment beaucoup, et la prestation énergique couplé au son excellent leur rende la tache facile afin d’asseoir le public présent. En revanche, les discours trop long, c'est chiant, seul bémol du concert. Vivement une prochaine fois. 

ROYAL THUNDER : La découverte du Hellfest. Un pure moment de psyché rock majestueux. Vraiment très prenant, des morceaux très fouillés, un chant unique et un son juste parfait. Les mots me manquent pour décrire l’expérience Royal Thunder. Si vous avez l'occasion de les voir, foncez !!!

TRIVIUM : Deuxième fois également que je les vois, quelle ambiance de fou. Ils savent faire le show. La communication avec le public est un des moteurs de leurs shows. La scène est habillées avec des rochers en polystyrène (surement) pour rappeler les couleurs du dernier album. On a donc droit à une grosse prestation, bien que certains classiques ne soient pas joués, et d'un son encore une fois excellent. Un des meilleurs concerts du festival. 

ROB ZOMBIE : Au Hellfest, on à le droit au meilleur et au pire, et ce concert fait parti des pires. Déjà en 2011 ce n'était pas ça, mais alors là. Déjà ROB ZOMBIE en plein jour c'est comme jouer du black dans un super marché, ça n'a aucun intérêt. Et ces interprétations calamiteuses, mais merde ils ont branlés quoi ? On reconnais pas les morceaux. Et les solos de batterie et de guitare sont dispensable en festival, c'est bien, ils savent jouer, mais on s'en fout, faite votre travail correctement, au lieu de vous masturber. Un concert bien pourri, j'ai perdu mon temps a espérer qu'ils fassent mieux. 

SEPULTURA : Ils font le job, et ils le font bien. Ils font partis des légendes de l'univers metal et à juste titre. Nous avons le droit a une nouvelle démonstration de force, et sans cheveux. Le public est acquis à leur cause, et se transforme en fourmilière obéissant presque au doigt et à l’œil de leurs maîtres et de la musique tribale du combo, mise en valeur par un son toujours très bon. Un grand moment de plaisir et de communion, faisant très rapidement oublier la déception du mort vivant. 

KATAKLYSM : Brutal as fuck, et en français également. Le groupe dispose d'un son encore une fois excellent sous la tente, et sait mettre l'ambiance comme il se doit. Le "peu" de public présent rend l'instant encore plus agréable, merci Maiden. On enchaîne les titres et se déboîte la nuque et répond aux interventions de Maurizio. Le meilleur moment de la journée. 

IRON MAIDEN : Bon, j'écoute pas Iron Maiden mais il fallait tout de même y aller, voir ce que ça donne. J'ai vu la scène, de très loin. J'ai regardé l'écran, de très loin. J'ai vu des milliers de têtes. Heureusement que le son était bon. Après il faut aimer le style et le spectacle sinon. C'était bien mais pas ma came. 

WALLS OF JERICHO : Seulement 2 morceaux car rincé de cette première journée. Mais que c'est bon, comme toujours. Le groupe confirme à mes yeux, qu'il est un des leader de la scène hardcore, mais est-ce vraiment un secret ? 


DAY 2

KILLERS : Du bon hard rock français histoire de se décrasser doucement les oreilles de bon matin. C'est pas extraordinaire mais ça passe bien. Le bassiste profitera de la plateforme en place pour Aerosmith pour s'avancer dans la foule, et hormis ça, il n'y à pas grand chose à dire de ce concert, un peu de communication avec les public et hop, la demi heure est emballée. 

OF MICE & MEN : Deathcore, deathcore, oui mais pas le meilleur du siècle. Les américains envoient leur show plutôt rapidement. Le combo dispose d'un son de bonne facture même dans les voix claires, ce qui sera une constante toute la journée sur cette scène, mais ne semble pas vraiment en profiter, le show étant un peu mou. Ils font juste leur job et je reste sur ma faim.

LEZ ZEPPELIN : Led Zep par de charmantes muses, sur le papier ça donne envie, en vrai ... Bah c'est bien mais sans plus, je connais Led Zep de nom seulement donc je ne peut pas comparer. Je sais juste que j'ai passé un agréable moment, malgré un solo de guitare à l'archer interminable, et un manque cruel de communication avec le public. Bien mais sans plus. 

MISS MAY I : Deathcore again. Et c'est tout de suite plus intéressant que OM&M. Plus rentre dedans, plus fouillé, bref mieux. On retrouve également du chant claire mais moins présent, ce qui est appréciable quand on veux une bonne claque. Je n'attendais pas grand chose du groupe et pourtant, il dégage une énergie positive bien sentie, et une certaine fureur. Un bon show, une bonne présence, une bonne communication, un bon moment plutôt agréable. 

WE CAME AS ROMANS : Deathcore, troisième édition. Je les attendais avec une certaine excitation, trouvant l'éléctro deathcore du combo bien foutu. Et je ne fut pas déçu du tout, le second meilleur show de la journée. Les voix claires passent parfaitement bien l’épreuve du live, on aurai pu s'attendre à une catastrophe mais rien du tout, c'est parfaitement maîtrisé. Les autres membres du combo ne sont pas en reste, et s'active sur scène, haranguant la foule avec vivacité. Même les passages éléctro, bien que samplés, ne font pas tachent. Et le public réagit comme il se doit et renvoi la positivité distillé par le groupe. 

EXTREME : Du bon hard rock en attendant Dagoba. Ça s'écoute. Ils ont un bon son sur la mainstage, mais c'est clairement pas pour moi. 

DAGOBA : Ils sont attendus les bougres. Et des les premières notes du concert, le public ne se fait pas prier pour répondre positivement aux Marseillais. Ces derniers semblent très heureux d’être ici, preuve en est les nombreuses interventions de Shawter pour remercier tout le monde. C'est d'ailleurs un peu trop. N’empêche qu'a chaque passage à Clisson, c'est la guerre qu'ils déclenchent, et nous avons le droit au plus gros wall of death de l'histoire du Hellfest cette fois ci. Bravo les gars. 


DAY 3

DORDEDUH : J'attendais de pied ferme le rituel transcendant du groupe. Nous n'en aurons pas moins. Un véritable moment a part dans ce festival de l’extrême. La Temple propose un son excellent, ce qui nous permet d'apprécier les instruments tribaux du groupe, et les mélodies enivrantes qu'il développe. Un groupe à suivre.

MISFITS : Un concert pas prévu mais très agréable car pas grand monde devant la Warzone, ce qui est plutôt dommage étant donné la renommée du groupe. Les morceaux, très courts, s’enchaînent a une vitesse folle. On ne s’embête pas à communiquer avec les public car la bonne humeur distillée par les morceaux le font tout seul. Un bon show bien punk. 

EMPEROR : Dire que la légende est attendue par une majorité des festivaliers est un euphémisme. Les maîtres du black metal se produiront devant un parterre resserré devant la mainstage, et le show sera mené d'une main de maître par Ishahn. Bon, les messieurs ne montrent pas qu'ils sont content d’être là, mais après une si longue absence, on peut penser qu'ils sont heureux de jouer devant tant de monde. Ils nous délivreront un show dantesque et bigrement bien sonorisé. Ou comment finir correctement ce festival de l'enfer. 




Vous venez de terminer ce court report. Encore désolé pour le retard.